Cadix Cuq-Toulza, vers 1950, le centre du Village, la Mairie et l'École
	Remarquez la petite cabane, c'était le poids public. Le secrétaire de mairie, ou Madame AZAM tenancière du café d'en face, faisaient office de peseurs. On voit bien le préau de l'école qui existe toujours. Que de souvenirs évoque t'il pour des générations d'écoliers ... ! Lors de la fête locale il y avait une commerçante qui venait s'installer sous ce préau et qui vendait des bonbons. C'était « la Margot ». Elle avait un cheval « éro relopi » pour transporter son manège « le Barabiou ». Ce cheval avait une particularité, il ne connaissait que ses maîtres, la Margot ou son mari.
Un jour de fête, les garnements du village ont réussi - on ne sait comment - à maîtriser le cheval et à lui entourer la tête et le corps de bandes en papier qui autrefois enveloppaient les pneus des voitures. "La Margot" et son mari au réveil (car ils dormaient sous le préau) ne reconnurent pas leur cheval, et ceci pour le plus grand plaisir de nos garnements qui en ont bien ri. Ils avaient pour nom - on peut les citer, il y a prescription - DANOS, GELIS, PETIT, MANDOUL, etc ... Il y avait derrière le préau les classes. Les instituteurs s'y sont succédés, mais Monsieur & Madame VIEUX sont restes très longtemps, ainsi que Monsieur & Madame MICHEL. Leur logement était au premier étage et la mairie au rez de chaussée. Il semblerait que la personne assise à côté de la porte d'entrée soit Monsieur POMAREDE, beau-père de Monsieur VIEUX. A gauche de la porte d'entrée de la mairie se trouvait le greffe du juge de paix ou s'arbitraient les petites affaires de la vie courante. Monsieur OLIVIER de Mouzens a été longtemps greffier ainsi que Robert ROCACHÉ. En remontant la rue on voit la maison AUDRIC qui était cordonnier et plus haut l'ancienne Poste qui appartenait à la famille TOURNIER-BARON. Célestine BARON est devenue servante du Curé TRESSOLS jusqu'en 1949. Il paraîtrait que cette maison ait appartenue aux DAROLLES. Les receveurs des Postes étaient CAPDEVIELLE et ensuite RATSIMBA qui ferma le bureau à cet endroit et ouvrit le nouveau à son emplacement actuel. André, le fils né dans cette maison, est toujours fidèle à CADIX ; il est adhérant au club des Aînés Ruraux et ne perd jamais une occasion de revenir au Village.
Extrait agrandi